Options d'évaporation dans fisrtilp

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Quand la pluie tombe dans la colonne atmosphérique, on en ré-évapore une partie. Cette ré-évaporation est en $$A (1 - RH) P^1/2$$ où $$RH$$ est l'humidité relative $$q/qsat$$, $$P$$ la précipitation et $$A$$ est un paramètre ajustable. On peut appliquer ça sur toute la maille. Mais ce faisant on ne tient pas compte du fait que la pluie ne tombe en fait que sur une fraction de la maille : sous les nuages.

Cet aspect était pris en compte au départ dans le modèle en calculant une évaporation maximum sous le nuage : $$neb (qsat - q)$$. Donc on évaporait sur toute la maille jusqu'à saturer la partie sous nuageuse. Mais cela marchait en considérant la fraction nuageuse dans la maille immédiatement au dessus. Ce faisant, dès qu'on était deux couches sous le nuage, on était censé majorer par 0 (qsat - q), donc ne plus évaporer. Pour que ce soit moins extrême, l'évaporation était en fait bornée par $$ max(0.001,neb) (qsat - q)$$, et ce quelque soit la fraction des nuages au dessus.

Le premier changement (iflag_evap_prec : 1 -> 2) a consisté à utiliser dans la formule du max un max de nébulosité sur les couches au dessus. Plus précisément un max sur les couches connexes au-dessus pour lesquelles on a soit des nuages soit un flux de précipitation non nul.

Le second changement (iflag_evap_prec=3) consiste à utiliser cette fraction "sous nuageuse", nebP dans le calcul de l'évaporation lui-même : $$ nebP (1 - RH) (P/nebP)^(1/2)$$.

Sachant qu'il faudrait revenir beaucoup plus sérieusement sur ce qui a conduit à cette formulation très empirique, utilisée par beaucoup.

Le but principal de ce changement était de renforcer la pluie sous les cumulus d'alizés (peu couvrants) par rapport aux stratocumulus (couvrant à 100%). Sur continents, cela favorise sans doute la pluie au détriment des nuages (plus forte efficacité de précipitation effective des nuages).