Eau nuageuse

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L'eau nuageuse que voit le rayonnement n'est pas la même que l'eau nuageuse utilisée dans la physique et la dynamique. Lors de la conversion en précipitation dans fisrtilp, c'est une moyenne de l'eau restante dans le nuage PENDANT la précipitation qui est stockée dans radliq pour le rayonnement, et non l'eau restante À LA FIN du pas de temps, qui elle est utilisée dans la physique et advectée par la dynamique. (C'est un choix qui peut être discuté.) Du coup, il est facile de se perdre et de voir des incohérences dans les sorties entre l'eau qui sort du rayonnement et celle qui sort de la physique.

Pour résumer, sont écrites ci-dessous les variables qui sont égales avec entre parenthèses le nom de la routine correspondante ou "netcdf" quand il s'agit des sorties :

Rayonnement : xflwc(newmicro) + xfiwc(newmicro) = cldliq(physiq) = radliq(fisrt) = lwcon(netcdf) + iwcon(netcdf)

Physique / dynamique : ql_seri(physiq) + qs_seri(physiq) = ocond(netcdf)

Attention cependant : radliq(fisrt) /= ocond(netcdf) autrement dit : lwcon(netcdf) + iwcon(netcdf) /= ocond(netcdf) (ce qui n'est pas du tout évident)

Si on enlève la moyenne faite par fisrtilp lors de la conversion en précipitation, on obtient bien l'égalité entre l'ensemble des variables. Ci-dessous un exemple de profils des différentes variables. Cette moyenne tend à augmenter l'eau nuageuse transmise au rayonnement. Comme il s'agit d'une moyenne sur le pas de temps plutôt qu'une eau restante à la fin du pas de temps, elle tend donc, a priori, à faire des nuages plus brillants. Cette moyenne remonte à Le Treut et Li (1991), où le pas de temps physique du modèle était d'une demi-heure contre 15 min actuellement.

Profile eau nuageuse