Strataer : Différence entre versions

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StratAer (anciennement S3A) est un modèle de chimie stratosphérique des aérosols soufrés. En gros il prend des sources de soufre en entrée (climatologie plus injection) et calcule la chimie du soufre pour former des aérosols soufrés, répartis en plusieurs tailles (bin),  qui vont être transportées, former d’autres molécules jusqu’à sédimenter. Les propriétés optiques de ces aérosols sont calculées au passage, ainsi que d’autres diagnotics.
 
StratAer (anciennement S3A) est un modèle de chimie stratosphérique des aérosols soufrés. En gros il prend des sources de soufre en entrée (climatologie plus injection) et calcule la chimie du soufre pour former des aérosols soufrés, répartis en plusieurs tailles (bin),  qui vont être transportées, former d’autres molécules jusqu’à sédimenter. Les propriétés optiques de ces aérosols sont calculées au passage, ainsi que d’autres diagnotics.
  
En entrée on a un fichier avec la climatologie des rapports de mélange dans l'air et des durées de vie des espèces OCS, SO2 et H2SO4. Cette climatologie est générée avec un modèle de chimie complète. Les espèces OCS, SO2 et H2SO4 sont des précurseurs des aérosols. Ceci permet d’avoir un niveau de fond des aérosols. Ensuite on peut, via le fichier physiq.def, définir des injections de soufre à certaines dates pour représenter des éruptions volcaniques ou des shoots induits par géo-ingénérie. StratAer calcule les réactions chimiques induites et génère les aérosols jusqu’à leur sédimentation.
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En entrée on a un fichier avec la climatologie des rapports de mélange dans l'air et des durées de vie des espèces OCS, SO2 et H2SO4. Cette climatologie est générée avec un modèle de chimie complète. Les espèces OCS, SO2 et H2SO4 sont des précurseurs des aérosols. À partir de cette climatologie, Strataer calcule un niveau de fond des aérosols.
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En outre, on peut, via le fichier <code>physiq.def</code>, définir des injections de soufre à certaines dates pour représenter des éruptions volcaniques ou des shoots induits par géo-ingénérie. StratAer calcule les réactions chimiques induites et génère les aérosols jusqu’à leur sédimentation.
  
 
Le nombre et les bornes des classes d'aérosols en taille sont pilotables. C'est pourquoi la routine de calcul de Mie est internalisée à StratAer et non en pre-processing comme c'est le cas pour les aérosols troposphériques.
 
Le nombre et les bornes des classes d'aérosols en taille sont pilotables. C'est pourquoi la routine de calcul de Mie est internalisée à StratAer et non en pre-processing comme c'est le cas pour les aérosols troposphériques.

Version du 22 novembre 2023 à 15:06

StratAer (anciennement S3A) est un modèle de chimie stratosphérique des aérosols soufrés. En gros il prend des sources de soufre en entrée (climatologie plus injection) et calcule la chimie du soufre pour former des aérosols soufrés, répartis en plusieurs tailles (bin), qui vont être transportées, former d’autres molécules jusqu’à sédimenter. Les propriétés optiques de ces aérosols sont calculées au passage, ainsi que d’autres diagnotics.

En entrée on a un fichier avec la climatologie des rapports de mélange dans l'air et des durées de vie des espèces OCS, SO2 et H2SO4. Cette climatologie est générée avec un modèle de chimie complète. Les espèces OCS, SO2 et H2SO4 sont des précurseurs des aérosols. À partir de cette climatologie, Strataer calcule un niveau de fond des aérosols.

En outre, on peut, via le fichier physiq.def, définir des injections de soufre à certaines dates pour représenter des éruptions volcaniques ou des shoots induits par géo-ingénérie. StratAer calcule les réactions chimiques induites et génère les aérosols jusqu’à leur sédimentation.

Le nombre et les bornes des classes d'aérosols en taille sont pilotables. C'est pourquoi la routine de calcul de Mie est internalisée à StratAer et non en pre-processing comme c'est le cas pour les aérosols troposphériques.